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Nous avons tous un système olfactif présent nous permettant de percevoir différentes odeurs. Un homme respire 12 m3 d'air par jour pour près de 23 000 respirations. Le nez est un organe jouant un rôle important dans l’olfaction car il nous permet de sentir le monde qui nous entoure grâce à l’odorat. C’est par les neurones olfactifs que l’information est transmise au cerveau qu’elles soient bonnes ou mauvaises, tout dépend de l’image qu’on se donnera de cette odeur. Par ailleurs, les souvenirs olfactifs peuvent demeurer très longtemps dans notre esprit pendant toute une existence. L'organe de l'odorat se situe dans la muqueuse qui couvre le plafond des fosses nasales, ce tissu est également appelé tache jaune, contenant des millions de neurones. Par ailleurs, il ne faut pas qu’elles soient trop lourdes comme la paraffine qui est trop lourde donc elle ne peut pas être volatile. Il faut qu’elles soient solubles .

1) Le système olfactif 

Comment l’odeur du parfum est-elle perçue dans le système olfactif ? 

 

Une fois inspirées, les molécules odorantes présentes dans l’odeur du parfum passent sous le nez. Elles parviennent directement à la muqueuse olfactive que l’on appelle également tâche jaune. La muqueuse olfactive est localisée en haut des fosses nasales couverte de cellules nerveuses : les neurones olfactifs tapissée de millions de cils.. Ensuite, lorsque l’on inhale les molécules odorantes, elles passent sur des tissus spongieux qui réchauffent et humidifient l’air inspiré puis remontent le long de deux conduits étroits. A partir de là, elles atterrissent sur deux petites surfaces de peaux qui baignent dans du mucus également appelé « la morve » qui est un liquide qui piège les substances odorantes. Les substances odorantes se dissolvent dans le mucus puis se lient à des récepteurs situés sur les cils détecteurs. Les récepteurs ne se positionnent pas n’importe où il faut trouver le bon type de récepteur c’est comme une clé qui ne peut rentrer que dans une seule serrure. Par ailleurs, le système olfactif réussit à distinguer les molécules odorantes grâce aux protéines réceptrices. Chaque protéine brode à sa surface une sorte de pore dans lequel une molécule s’engage jusqu’à son lieu d’accroche. Elle y est souvent guidée à travers le mucus par une autre protéine, appelée protéine de transport. Cette protéine est une molécule géante, faite d’un enchainement d’acides aminés dont la succession est déterminée par le code génétique. Une fois piégée, la molécule va modifier localement la structure de la protéine réceptrice engendrant une multitude de réactions chimiques qui aboutissent à la naissance d’un signal électrique dans les neurones. Ces neurones sont tenus par des cellules de soutien.  Le prolongement de chaque neurone ou axone ayant le même récepteur traverse la lame osseuse au-dessus du nez  et parvient directement au cerveau dans le bulbe olfactif (qui est la région limbique et le noyau des émotions et de la mémoire) au niveau de structures qui sont les glomérules. Et pour finir le message olfactif est examiné par notre cerveau au niveau de l'hypothalamus et du cortex cérébral via les cellules mitrales.

 

 

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